Rencontre avec Nicolas Nebout

Actuellement étudiant en musicologie, Nicolas Nebout dirige depuis la rentrée le Jeune Orchestre des Lumières.

Quel est votre parcours ?

J'ai obtenu mon prix de violoncelle au CNR en 2009. Mais le violoncelle ne me suffisait pas. J'ai toujours voulu diriger, car la direction réunit tout ce que j'aime : contact, interprétation, histoire.
Avec mon master 2, c'est un parcours qui n'est pas illogique, puisqu'il allie la théorie et la pratique.

Comment se concrétise cette envie ?

J'ai été l'assistant de Guillaume Bourgogne à l'orchestre de l'INSA. J'ai besoin de diriger, d'où la création du JOL. Cette nouvelle formation est née de la volonté de plusieurs amis de créer un orchestre avec de jeunes musiciens, ,non lié à une institution. Cette aventure demande beaucoup d'investissement personnel.
L'orchestre peut être considéré comme un tremplin. J'ai envie de le faire évoluer, de lui donner plus d'ambition, ce qui demande davantage de travail d'un point de vue artistique.
Je ne me pose pas de questions. On verra si l'orchestre réussit. Si c'est le cas, je serai content pour l'orchestre. On verra si on peut ouvrir des portes et élargir des horizons.

Quels sont vos objectifs avec le JOL ?

Avec le JOL, on souhaite changer la hiérarchie établie, bousculer les préjugés qui "collent" aux jeunes musiciens amateurs. A l'étranger, il y a dans chaque ville un très bon orchestre de jeunes.
Le JOL fonctionne donc comme un orchestre professionnel avec des jeunes musiciens. La cohésion du groupe est bonne. On arrive à avoir un "son" chez les cordes, une complicité chez les vents. Quand l'humain marche bien, on le retrouve musicalement.
L'orchestre permet une ouverture sur les autres.

A suivre
Le premier concert du Jeune Orchestre des Lumières aura lieu le samedi 21 novembre à Annonay sur le programme "Variations autour du Songe d'une nuit d'été"