Felix Mendelssohn - Le songe d'une nuit d'été

Premiers pas sur scène pour le Jeune Orchestre des Lumières. Fondé en septembre 2009, la jeune formation lyonnaise dirigée par Nicolas Nebout a donné trois concerts sur son premier programme "Variation autour du Songe d'une nuit d'été".

L'on retiendra la cohérence du programme et le plaisir de découvrir une nouvelle formation au potentiel certain. Sa jeunesse lui donne un dynamisme communicatif.

Cependant, mais peut-être est-ce le fait de l'acoustique du lieu choisi pour cette représentation, les cordes ont souvent manqué dans l'équilibre, tandis que les cuivres débordaient d'énergie. Mention spéciale d'ailleurs pour le jeune soliste sur l'ouverture d'Oberon dont le thème est interprété par le cor.

La présence de la récitante, Maire Leese, qui lisait des extraits de la pièce de Shakespeare en contrepoint de la partition de Mendelssohn, a permis un dialogue entre la musique et le théâtre, concept ô combien intéressant.

Un mot pour finir de Malcolm Suite de Gérard Maimone. C'est l'adaptation de l'opéra  Malcolm, histoire d'un prince créée au TNP de Villeurbanne en 1989. Chacun des six mouvements de l'oeuvre baignait dans une ambiance particulière, bien rendue par les musiciens. Un voyage contemporain très agréable !

Jeune Orchestre des Lumières - Nicolas Nebout, direction - Maire Leese, récitante

C. M. von Weber : Oberon (ouverture)

Gérard Maimone : Malcolm Suite

Felix Mendelssohn : Le songe d'une nuit d'été

Concert donné le jeudi 17 décembre au Grand Temple de Lyon.

Renaud et Gautier Capuçon à Lyon

Concert exceptionnel ce soir à Lyon. La salle Molière accueille les frères Capuçon et le pianiste turc Hüseyin Sermet, dans des trios pour violon, violoncelle et piano de Fauré, Chausson et Ravel.

A suivre

Concert dans le cadre de Piano à Lyon le mardi 15 décembre à 20h30.

Contact

Piano à Lyon - 04 78 47 87 56

Richard Strauss - Symphonie alpestre

La première partie de ce concert était consacrée à Mozart, avec l'Ouverture, très enlevée et dynamique, tout en finesse, de l'Enlèvement au sérail, et un des concertos pour cor et orchestre, avec David Guerrier. Comme toujours avec Mozart, un agréable moment de musique, et la mise en lumière d'une pièce plutôt rarement donnée, où les sonorités du cor répondait à à celles d'un orchestre en pleine possession de ses moyens. Dommage que David Guerrier n'ait pas répondu à l'appel du public, avec un bis.

Changement de décor et d'époque pour la seconde partie, avec Richard Strauss et sa Symphonie alpestre. Quelque 125 musiciens sont requis pour cette partition, dont une quinzaine en coulisses, un orgue et une machine à vent !
Et nous suivons les traces du compositeur au cours d'une journée à la montagne, de la nuit à la nuit, du lever de soleil, jusqu'à la tempête qui éclate avant le crépuscule.
Jun Märkl, comme à son habitude, est expressif dans sa direction et donne le ton à l'orchestre, pour une interprétation très réussie dans laquelle chaque moment de la journée est retranscrit avec force détails et caractère, dans un style qui rappelle les grandes heures du romantisme allemand.


Orchestre National de Lyon - Jun Märkl, direction - David Guerrier, cor
W.A. Mozart : L'enlèvement au sérail (ouverture)
W.A. Mozart : Concerto pour cor et orchestre n°4 en mib majeur KV 495
R. Strauss : Une symphonie alpestre
Concert donné le samedi 5 décembre 2009 à l'Auditorium de Lyon