28 septembre 2009

Saison 2009-2010 du Mozarteum

Le Mozarteum de France reprend ses activités. Il propose à partir du 3 octobre un cycle de conférences intitulé "La ronde des bicentenaires" autour de Chopin, Haydn, Schumann, Mendelssohn et Mozart, des voyages musicaux, notamment au Festival Mozart de la Saxe ainsi qu'une préparation à l'épreuve de musique du bac.

A suivre
Des conférences sont proposées en partenariat avec Ecully Musical.

Contact
Mozarteum de France - Macly - 23 rue Tramassac - Lyon 5e
Par téléphone : 04 72 43 92 30 ou par mail

24 septembre 2009

Musicades

Dans le cadre des Musicades, qui célèbrent cette année leur 20e anniversaire, le Quatuor Auryn interprétera l'intégrale des quatuors à cordes de Beethoven !
Cet événement exceptionnel - il y a un demi siècle que cette intégrale n'a pas été donnée à Lyon - aura lieu du 24 au 30 septembre.

Voici le programme détaillé :

- 24/9 : quatuors n°11 (op.95 en fa majeur), 5 (op.18/5 en la majeur) et 7 (op.59/21 en fa majeur).
- 25/9 : quatuors n°3 (op.18/3 en ré majeur), 12 (op.127 en mi bémol majeur) et 9 (op.59/3 en ut majeur).
- 26/9 : quatuors n°74 (op.74 en mi bémol majeur), 2 (op.18/2 en sol majeur) et 14 (op.131 en ut dièse mineur).
- 28/9 : quatuors n°1 (op.18/1 en fa majeur) et n°15 (op.132 en la majeur).
- 29/9 : quatuors n°6 (op.18/6 en si bémol majeur), 13 (op.130 en si bémol majeur) et "Grande Fugue (op.133 en si bémol majeur).
- 30/9 : quatuors n°4 (op.18/4 en ut mineur), 16 (op.135 en fa majeur) et 8 (op.59/2 en mi mineur).

A suivre
Les concerts auront lieu Salle Molière (Lyon 5e) à 20h30.

Contact
Musicalyon - 23 rue d'Algérie - 69001 Lyon
Par téléphone : 04 72 00 20 98 ou par mail.

21 septembre 2009

Rencontre avec Jérôme Guichard

Jérôme Guichard est premier hautbois solo à l'Orchestre National de Lyon.

Quel est votre parcours ?

Je suis passé par le CNR de Nancy puis par le CNSMD de Paris. J'ai participé à différents concours internationaux, à Genève, Trieste, Manchester ou Tokyo (1er prix en 1991). Ensuite, j'ai enseigné pendant dix ans, tout en jouant en "free-lance". Il y a douze ans, j'ai rejoins l'ONL.

Pourquoi avez-vous choisi le hautbois ?

J'ai coutume de dire que mes parents ne voulaient pas que je fasse de violon. Sans doute craignaient-ils les débuts !
J'ai commencé la musique très jeune, à l'éveil musical, puis j'ai fait du solfège et de la flûte à bec. J'étais attiré par les vents, et j'ai choisi le hautbois. C'est un heureux concours de circonstances.

Que pensez-vous des Promenades musicales de l'ONL ?

C'est intéressant, même si c'est limité dans le temps. Aller à la recontre du public, profiter des Journées du patrimoine, c'est super ! L'idée de diluer dans la ville est vraiment sympa.

Quel serait votre concert "coup de cœur" cette saison ?

C'est difficile à dire. Je n'ai pas de coup de cœur, mais il y a des œuvres que j'attends avec impatience : la 6e de Mahler, la 6e de Brückner, la Symphonie alpestre, des chefs : Thomas Dausgaard, Ton Koopman et des solistes, surtout Kissin.
Je suis éclectique. Faire le Seigneur des anneaux, ça m'enchante ! C'est une saison alléchante, riche en nouveautés pour l'ONL.


A suivre
Retrouvez le programme de la saison 2009-2010 de l'Orchestre National de Lyon sur le site www.auditorium-lyon.com

Interview réalisée dans le cadre des Journées du Patrimoine 2009

17 septembre 2009

Le patrimoine à l'heure musicale

Les journées européennes du patrimoine se tiennent cette année les 19 et 20 septembre. Outre les célèbres musées et bâtiments remarquables du Grand Lyon, des lieux insolites ouvrent leurs portes au public.

Le luthier Christian Charlemagne propose ainsi une visite de son atelier, avec explications de la construction et de la restauration des instruments du quatuor à cordes. Une conférence pour les musiciens est prévu le samedi à 16h30 (réservation obligatoire).

L'Auditorium Maurice-Ravel, au coeur du quartier de la Part-Dieu, invite les mélomanes à découvrir l'envers du décor : architecture, coulisses, techniques...
Un parcours bien mené et très intéressant pour comprendre l'histoire de cette salle de concert. Sans oublier l'orgue, un des plus grands de France pour un lieu de ce type !

Pendant ce temps, les musiciens de l'ONL parcourront les rues de Lyon pour des Promenades musicales, concerts gratuits, en plein air. En petites formations de musique de chambre, ils iront à la rencontre du public, avant un grand concert symphonique le samedi 19 à 18h30 (billets à retirer à l'Auditorium).

Différentes églises sont également ouvertes au public : Immaculée Conception à Caluire, Notre-Dame à Charbonnières-les-Bains, Saint Jean-Marie Vianney à Dardilly ou encore Temple Lanterne, chapelle de la Trinité et Saint Pothin à Lyon . Dans le cadre de visites guidées, il est possible de découvrir les orgues et de profiter de concerts donnés pour l'occasion.

A suivre
Tout le programme de ces journées est accessible sur le site du Grand Lyon.

14 septembre 2009

Rencontre avec Nicole Corti

Outre la direction de chœur, Nicole Corti attache une grande importance à la pédagogie. Elle travaille beaucoup avec les enfants.

Une pédagogie originale (2)

Quel est votre parcours ?

Je suis flûtiste de formation. J'ai fait mes études au Conservatoire de Genève. J'ai ensuite rejoint le CNR de Lyon en direction d'orchestre. En parallèle, j'enseignais à Caluire.
La ville d'Irigny, qui avait entendu parler de ma démarche a fait appel à moi pour créer un projet d'école de musique. Elle se montrait particulièrement intéressée par la méthode active d'enseignement de la musique. Un travail en milieu scolaire a été mené en amont auprès de tous les enfants de la commune.
Il est important de retenir qu'Irigny a été la première ville à construire un local pour la musique en Rhône-Alpes !

Qu'est-ce que la méthode active d'enseignement ?

Il existe plusieurs méthodes dites actives : Willems, Martenot, Orff, Kodaly, entre autres. Elles mettent l'enfant au cœur de l'apprentissage : il vit la musique avant même de savoir la lire et l'écrire. C'est une proposition pédagogique forte, différente de l'enseignement classique dispensé dans la majorité de écoles et conservatoires.
Comme on n'apprend pas à écrire à un bébé, on ne devrait pas apprendre la musique à partir des notes sur la portée, mais comme un langage, par le chant.

A suivre
Plus d'informations sur les méthodes actives :
- la biographie d'Edgar Willems
- le site officiel de l'association AIEM
- la méthode Martenot

photo : avec l'aimable autorisation du chœur Britten - ©siryline

7 septembre 2009

Rencontre avec Nicole Corti

Nicole Corti est chef de chœur. Elle a fondé le chœur Britten et est professeur de direction de chœur au CNSMD de Lyon.

Du chœur de femmes à la compagnie vocale (1)


Dans quelles circonstances est né le chœur Britten ?

Le chœur Britten est né en 1981. A l'origine, c'est un choeur de femme qui s'est spécialisé dans le répertoire à voix égales. Il favorise également le répertoire contemporain.
Depuis mon retour à Lyon, je perçois mieux le paysage musical ; il y a un besoin : que soit données à entendre des œuvres du grand répertoire classique par un ensemble professionnel. Et pour constituer un public, il faut favoriser les rencontres avec les amateurs et les enfants.

En trente ans, après avoir fait le tour de la musique à voix égales, il est temps de diversifier le répertoire et les modes d'actions.

Quels sont les changements apportés ?

Cela passe d'abord par la forme : un chœur mixte, généralement chargé de porter les œuvres du répertoires, comme les oratorios, sachant qu'il y a beaucoup de chanteurs compétents et dont beaucoup de possibilités à Lyon, la création d'une unité pédagogique avec des professeurs de chants, des chefs de chœur, des metteurs en scène pour produire des concerts ou des spectacles rassemblant des enfants, des amateurs et des professionnels.

C'est ainsi qu'est née la Compagnie vocale pour la création et le grand répertoire, officiellement avec la Messe en si de Bach donnée en mai dernier. Elle s'appuie sur le connu, le grand répertoire classique, pour mieux comprendre le contemporain. La musique contemporaine est accessible si on amène le public à l'entendre de manière la plus naturelle possible, en mêlant des œuvres contemporaines dans un programme classique.

photo : avec l'aimable autorisation du choeur Britten - ©siryline