23 mars 2009

Le fonctionnement de l'orgue (2)

Tout l'art de l'organiste repose sur l'orchestration, et donc le mélange des tuyaux et des sonorités. Pour ce faire, le musicien dispose de plusieurs outils : les claviers et les jeux.

L'orgue de l'Auditorium de Lyon compte 4 claviers, correspondant à des emplacements particuliers : le principal ou grandes orgues, le positif, le récit et l'écho (de bas en haut), ainsi qu'un pédalier. Ils ont des couleurs singulières et un rôle particulier. Ainsi, le récit est le clavier le plus expressif ; une pédale permet d'ouvrir des jalousies et de jouer sur les nuances.

Le fonctionnement de l'orgue de l'Auditorium, comme pour tous les orgues de France et de Navarre, repose sur deux grands principes :
  • plus le tuyau est grand, plus le son est grave,
  • il existe trois grandes familles de jeux.
La taille du tuyau varie de quelques centimètres à plus de cinq mètres, ou plus exactement de 1 à 16 pieds. Pour chaque son, on choisit la hauteur en faisant varier la taille du tuyau, c'est-à-dire en choisissant le jeu adéquat.

En utilisant plusieurs jeux, l'organiste peut mélanger les octaves et donc jouer une seule note à différentes hauteurs avec une seule touche ! C'est là toute la différence avec le pianiste qui doit, pour jouer la même note à deux hauteurs, actionner deux touches de son clavier.

Les tuyaux sont de forme et de matière différentes : rond, carré ou légèrement évasé, en bois ou en métal. Chacun a donc un timbre qui lui est propre. Cette diversité rend possible la reconstitution d'un orchestre symphonique.

En écoute
César Franck Andantino



A suivre
Dans un prochain billet, quelques précisions sur les trois familles de jeux.

Contact
Pour découvrir l'orgue, renseignements auprès de l'Auditorium - 04 78 95 95 95

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire